"Nature - Beauty and Destruction" comme devise de l'exposition spéciale de la LBBW
Une liste d'artistes imposante, un casting de haut niveau, comme dans un livre d'images de l'histoire de l'art contemporain:
Karlsruhe, 25.01.2024 Une liste d'artistes imposante, un casting de haut niveau, comme dans un livre d'images de l'histoire de l'art contemporain : de Franz Ackermann et Anselm Kiefer à Olafur Eliasson et Andreas Gursky, en passant par Diana Thater et Thomas Grünfeld. Ce que la Landesbank Baden-Württemberg (LBBW) et les institutions qui l'ont précédée ont collectionné depuis 1970, soit un total d'environ 3 000 œuvres, peut vraiment être vu.
Sarah Haberkorn, directrice de la collection de la LBBW à partir de janvier 2024, prépare en tant que curatrice une exposition spéciale intitulée "Nature - Beauty and Destruction", qui présentera des représentations de la nature, de la flore et de la faune, dans un champ de tensions changeant entre beauté et destruction.
Sarah Haberkorn : "Des questions critiques se posent sur la relation entre la nature et l'homme : quelle est la place de la nature dans la culture ? Quelle est notre relation avec la nature ? Dans quelle mesure la nature est-elle refoulée, adaptée ou manipulée ? Où et comment les processus destructeurs deviennent-ils visibles?".
Haberkorn couvrira un large éventail - à savoir de l'impressionniste Max Slevogt, qui a peint en 1912 la "carrière près d'Albersweiler", au duo contemporain Julian Charrière et Julius von Bismarck, qui a reproduit des formations rocheuses et les a fait exploser. Le vandalisme de la nature comme thème. Selon Sarah Haberkorn, le travail porte également sur la question de savoir "quels paysages sont considérés comme dignes de protection et ce qui se passe lorsqu'ils sont détruits".
Le fait que la collection d'art de la LBBW n'ait pas seulement servi, il y a des décennies déjà, à équiper de manière représentative les locaux de l'entreprise, mais qu'elle ait également été consacrée à la promotion des artistes et aux thèmes sociaux de l'époque, est démontré par le fait que, dès le siècle dernier, la banque régionale a régulièrement acquis des œuvres qui traitaient, entre autres, de questions d'identité, de mondialisation, de numérisation ainsi que d'environnement et de durabilité.
La LBBW s'engage de différentes manières auprès d'art KARLSRUHE depuis sa première édition en 2004, à l'époque par le biais de la Baden-Württembergische Bank (BW Bank), qui a été intégrée à la LBBW le 1er août 2005.
Illustration : Max Slevogt, Carrière près d'Albersweiler, 1912, Courtesy LBBW